Qui n’a jamais eu peur d’un monstre imaginaire tapi sous son lit ou dans son placard lorsqu’il était petit ? Imaginaire ? Un homme sait que ces bêtes ignobles existent et met tout en oeuvre pour les traquer. Russel est un dératiseur, ingénieuse couverture pour sa véritable vocation : la chasse aux monstres. Flanqué de ses deux acolytes, Sherlane une médium portée sur l’escroque- rie et Clétus un vieux briscard désabusé, ils essaient de régler les petits soucis quotidiens qu’engendrent les plus viles créatures de la nuit. Surtout si ça paie bien. La discrétion n’est pas leur fort, et l’issue d’une affaire peut vite tourner au vinaigre. Car Russel ne fait pas dans la finesse, non. Russel n’est pas un éphèbe pour teen-movie, glabre et attifé façon pub de parfum sur une plage déserte, cachant ses grands yeux de biche derrière un voile mélancholique. Non. Russel est un macho poilu, porté sur la bière et qui préfère enfoncer une porte avant de chercher la sonnette !
Oscillant entre gags courts et histoires plus conséquentes, l’album est une véritable déclaration d’amour aux films de série B des années 70 et 80. De nombreux clins d’oeil se trouvent par ailleurs distillés le long des pages. Russel est lui-même un hommage à Kurt Russell et à son personnage Jack Burton du film Big Trouble in Little China de John Carpenter, réalisateur fétiche de l’auteur de cet album. Un album pop-corn aux fragrances nostalgico-ringardes pour rendre hommage à l’univers horrifique rétro, estampillé de gags absurdes et de monstres improbables et bourré de références pour les amateurs du genre.
Oscillant entre gags courts et histoires plus conséquentes, l’album est une véritable déclaration d’amour aux films de série B des années 70 et 80. De nombreux clins d’oeil se trouvent par ailleurs distillés le long des pages. Russel est lui-même un hommage à Kurt Russell et à son personnage Jack Burton du film Big Trouble in Little China de John Carpenter, réalisateur fétiche de l’auteur de cet album. Un album pop-corn aux fragrances nostalgico-ringardes pour rendre hommage à l’univers horrifique rétro, estampillé de gags absurdes et de monstres improbables et bourré de références pour les amateurs du genre.